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Agir en Normandie pour l’insertion

Les régions Basse et Haute-Normandie sont-elles des ennemies irréductibles ? Pour les syndicalistes de la FCE-CFDT, la question relève du folklore car la priorité de l’emploi pour tous est autrement plus sérieuse. Et tous les moyens sont bons pour avancer ...

Les régions Basse et Haute-Normandie sont-elles des ennemies irréductibles ? Pour les syndicalistes de la FCE-CFDT, la question relève du folklore car la priorité de l’emploi pour tous est autrement plus sérieuse. Et tous les moyens sont bons pour avancer !

Le magazine FCE de mai dernier a consacré quatre pages à la question de l’insertion par l’activité économique. Interrogé, Jean-Philippe Liard représentant CFDT au sein de la Fape (fondation agir pour l’emploi) y explique l’action que peuvent mener les associations d’insertion qui obtiennent des financements de la Fape. Les quatre pages décrivaient notamment le travail réalisé au sein de l’entreprise d’insertion Alpe.

Aujourd’hui, c’est Gérard Sabbagh, secrétaire général du syndicat Chimie Energie de Basse-Normandie et Jean-Paul Choulant, secrétaire général du syndicat Chimie Energie de Haute-Normandie, qui se rencontrent sur le même terrain, pour témoigner de leur action.

Mag FCE : On retrouve vos deux syndicats
« à l’honneur » dans les pages de la presse régionale locale. En novembre dernier à Yvetot puis en mars à Avranches lors de la remise de chèques par la Fape à deux associations d’insertion. Comment cela s’est-il déroulé ?

Jean-Paul : C’était le 16 novembre. Nous avons été invités par la Fape à remettre un chèque de 12 000 ? à l’association VET NET d’Yvetot. Un moment sympathique et intéressant à la fois car ce fut l’occasion de prendre concrètement la mesure de ce que représente la Fape.

Mag FCE: Tous les salariés d’EDF et GDF SUEZ connaissent-ils la Fape ?

Gérard : Je suis moi-même agent GDF SUEZ et nous sommes tous, chaque année, invités par un courrier à verser à la Fape une contribution qui, abondée par les directions, est mutualisée. Elle constitue le budget qui sera distribué sous forme de subventions à des structures d’insertion qui auront déposé une demande recevable. Pour autant, je sais que chaque agent ne connait pas précisément les actions menées. Peut-être faudrait-il améliorer l’information ce qui permettrait de dépasser le seuil des 14 000 donateurs.

Jean-Paul : Chacun peut faire un don. Et il le fait généralement de façon discrète. Alors, la remise d’un chèque qui, nous le savons est attribué sur la base d’un dossier instruit par la Fape, c’est l’occasion au-delà du symbole et du « coup de projecteur » mis sur l’évé-nement, de prendre conscience du travail réalisé par les associations.

Mag FCE : Une occasion pour toutes les parties concernées de se rencontrer. Les
responsables de l’association et certains de ses salariés, la direction des entreprises EDF et GDF SUEZ et les organisations syndicales
fondatrices de la Fape, notamment la
FCE-CFDT.

Jean-Paul : Ainsi à Yvetot, j’étais présent avec Christian Kernivinen du site de Paluel. Nous avons rencontré des salariés de l’association, notamment des femmes particulièrement motivées. L’association créée en 1994 a mis en place un chantier d’insertion pour que des femmes touchées par le chômage retrouvent une activité salariée. Et ce n’est pas rien que de voir des gens de 30 à 60 ans, heureux de reprendre le chemin du travail. C’est retrouver un statut économique et social à travers le travail de repassage, de couture, de retouches et de rénovation de vêtements qui seront ensuite revendus.

Gérard : A Avranches, à l’autre bout de la Normandie, on retrouve cette même ambiance, cette même réalité du travail de proximité qui répond à des demandes trop souvent non satisfaites et permettent aussi l’insertion durable de salariés. L’activité de l’association Proxim’ Services Baie Bocage est tournée vers l’aide aux personnes âgées qui ne peuvent plus accomplir seules tous les gestes quotidiens. Avec 10 700 ? c’est une aide pour assurer des investissements indispensables ainsi que l’achat d’un véhicule.

Mag FCE : Avec vos deux témoignages nous avons deux exemples concrets « d’économie sociale et solidaire ». C’est bien là une activité économique fondée sur des entreprises, des petites entreprises dont la finalité n’est pas centrée sur la rentabilité financière. Une façon de passer de consommateur en
« consom’acteur »… pour mettre une touche de développement durable.

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